jeudi 8 septembre 2016

Star Trek Sans Limites


Je continue dans la série "voir des films dont je n'ai pas vu les épisodes précédents". Aujourd'hui (enfin... il y a quelques temps: je prends du retard dans l'écriture) Star Trek Sans Limites 3ème opus du remake de la série culte des années 60.

Le vaisseau Enterprise et son équipage explorent les confins inexplorés de l'espace et répondent à l'appel au secours d'un vaisseau échoué sur la planète Altamid.

Star Trek est plus qu'une série, c'est un univers à part entière: six séries et une série d'animation, 13 films, des centaines de romans et bandes dessinées, des dizaines de jeux vidéos. Cet univers fête ses 50 ans en 2016 et voit donc un nouveau long-métrage s'ajouter aux éléments qui le composent.
Pas besoin d'être un fan absolu parlant le klingon couramment, pour reconnaître les symboles Star Trek: les oreilles pointues de Spock, le signe de la main, la forme du vaisseau spatial, etc. Apprécier la science-fiction reste cependant un pré-requis pour goûter à ce nouvel opus.

Aux commandes de ce Star Trek Sans Limites, Justin Lin, réalisateur de 4 des 7 Fast and Furious. Il prend la suite de J.J. Abrams qui avait renouvelé la franchise et assuré un grand succès au box office.
Au scénario, un duo qui fonctionne super bien: Doug Jung et Simon Pegg (vu dans les Mission: Impossible, Shaun of the Dead et Le Dernier Pub avant la fin du Monde), humoriste anglais. Ils apportent un second degré et une bonne dose d'humour qui évitent au film de se prendre trop au sérieux.

Cet épisode permet de tourner les pages de la génération précédente. Il rend hommage à Leonard Nimoy, acteur qui jouait Spock dans la série originale et à George Takei, qui jouait Sulu et à qui il est fait un clin d'oeil puisque le Sulu de Star Trek Sans Limites a une famille gay (Takei était un défenseur des droits gays). 

Côté action, on est servis et mieux vaut être bien accroché à son fauteuil et à ses lunettes 3D. Courses Poursuites de vaisseaux, traversée de nébuleuse et d'astéroïdes, gravité relative: ça bouge. Les scènes de batailles spatiales sont notamment très spectaculaires. La station Yorktown est également impressionnante visuellement.
Les relations entre les personnages sont en revanche survolées, ne laissant pas le temps aux émotions de s'installer.

Chris Pine prête son regard bleu acier au capitaine Kirk. Il n'est pas mauvais mais pas vraiment bon non plus. La française Sofia Boutella, vue dans Kingsman, incarne le personnage de Jaylah, alliée improbable et pleine de ressources.
Zachary Quinto (vu dans la série Heroes et dans Margin Call) colle parfaitement à Spock.

Star Trek est donc sans surprise un divertissement science-fiction de bonne qualité. Il compense ce qui manque en profondeur de scénario par du visuel et de l'action spatiale.

"Live long and prosper"

La petite anecdote:
Le film est dédié à Leonard Nimoy, décédé en 2015 et à Anton Yelchin, qui joue Pavel Chekov, l'ingénieur de l'Enterprise, décédé par accident en juin 2016.

Note:
3/5


Infos pratiques:
Star Trek Sans Limites
sorti le 17 août 2016 en France
réalisateur: Justin Lin
Avec: Chris Pine, Zachary Quinto, Simon Pegg, Sofia Boutella, Idriss Elba, Zoe Saldana 


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